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02 Jun

Waiting for the Seventh Diary - Une nasod louche et une douche

Publié par Hyaku  - Catégories :  #Le Septuor Mécanique

Late Night Diary de Clona
Musique
Heure : Entre 3 et 4 h du mat'

Info : Clona alterne entre la voix d'un homme et d'une femme, c'est juste un bug ^^ Ne soyez pas surpris

C’était un soir pluvieux.
Je n’arrivais pas à dormir. La musique résonnait en moi comme si j’étais vide,
creuse. Mais c’était totalement l’inverse. La musique passait à travers moi, à
travers ma chair comme si je n’étais rien. Et cette musique atteignait mon
cœur. Ce dernier se serrait. Je ne sais pas pourquoi, je n’aime pas
particulièrement cette musique. Mais je ne peux m’empêcher d’écouter cette
musique encore et encore. Une musique qui veut dire quelque chose même sans
paroles. D’où vient le sens ?

Il vient des souvenirs
contenus dans cette musique. Il vient de ce que l’on a vécu quand on a écouté
ces sons. Il vient des images que nous évoquent une chanson.

Alors… Que me dis cette
chanson ? Elle me raconte une histoire. Un garçon, dans une forêt. Il est
abandonné sur un tricycle, il y a de la brume, il fait humide. Il essaye de
suivre quelqu’un. Mais il est perdu. C’est la seule image qui subsiste de cette
chanson. Les paroles n’en sont pas la cause, pourtant. La seule limite du sens…
l’imagination.

Avez-vous déjà répété un
mot tellement de fois qu’il ne veuille plus rien dire ? Que ce ne soit
qu’un son, sans raison. Que vous vous demandiez « qu’est-ce que ça veut
dire déjà ? ». Et la sensation d’être totalement perdu à ce
moment-là. D’être dans un monde différent de tous les autres, à cause d’un seul
et unique mot.

Ces moments où l’on ne
pense plus à rien, mais où l’on ne s’en rend pas compte. J’aimerais des fois ne
penser à rien. Ne plus avoir aucun souci. Mais le problème ne vient pas de là.

Les gouttes s’écrasent sur
les vitres. Ça n’a pas de sens. Il ne pleut plus vraiment. Enfin je crois. Les
lampadaires éclairent le pavé mouillé. C’est luisant. La musique est toujours
là. J’ai l’impression qu’elle guide mes mots. Je ne dois pas m’arrêter
d’écrire. Ou la magie s’en ira. J’ai peur du silence. L’obscurité est le
silence de la lumière. Quand je suis seul, j’ai peur de tout. S’il y a de la
lumière, du son, ça va. Quand je suis avec toi, ça va.

J’ai envie de pleurer. La
musique… Les souvenirs. Mais je continue à écrire. Et à écouter. J’ai toujours
écouté. Regardé moins. Le problème vient qu’on ne vit pas avec la tête. On vit
avec le corps. Quand tout est normal, banal, on est au degré 0. Mais dès que
quelque chose arrive, en bien ou en mal… ce n’est plus le degré 0. La conscience
augmente, puis arrive la douleur. J’ai mal… un peu. Ce n’est pas grave. C’est
parce que je suis contente.

Avez-vous déjà eu des
rêves récurrents ? Je pense qu’ils témoignent de nos peurs. Surtout si
l’on n’en est pas conscient. Je rêve, des fois, que je ne vois plus
correctement. Que mes yeux ne s’ouvrent plus, ou que je ne peux lutter contre
le sommeil. Je lutte tant que je peux, mais je n’y arrive pas. Un profond
désespoir s’empare alors de moi. Puis je me réveille, j’ouvre grand les yeux. Un
autre rêve était quand j’étais petite. Le monde autour de moi était droit. Des
deux côtés de la rue, des immeubles aux façades couleur saumon. Sur chaque
rebord de fenêtre au rez-de-chaussée, un pot de fleur. Avec une fleur soit
bleue, soit rose. Les deux étaient en alternance. Il n’y avait personne dans
cette unique rue. Puis au bout de la rue, du côté droit, il y avait une sorte
de trou de la matière. Un trou avec la texture du papier d’aluminium froissé,
un gros trou en diagonale dans la façade et le sol. Dedans, une carcasse de
voiture. Des fois, en chemin, je cueillais une fleur pour ôter ma nausée
grandissante. Mais ça ne marchait jamais. Et je me réveillais à chaque fois
après être arrivée au trou avec la voiture amochée dedans.

Il pleut toujours plus. La
lumière m’aveugle tellement que je ne vois plus l’ombre. C’est mieux ainsi.


Journal d'Exile - 2
Version 4.0

Vous ne devinerez jamais ce qu'il m'est arrivé. J'étais en train de prendre ma douche, tranquillement, quand j'ai eu de l'eau bouillante. Mais ce n'est pas tout ! Immédiatement après, j'ai eu de l'eau glacée ! Je pensais que c'était passager. Au bout de la 5ème fois...

"Mais c'est pas fini ces conneries ?!" s'écria Exile en se ruant hors de la salle de bain, une serviette à la main.
Quelle ne fut pas sa surprise de voir, devant l'interrupteur d'eau, Ophélia et Oberon. Ces derniers s'amusaient à switcher entre les générateurs d'Ignitus et Léviathan. Dès qu'ils virent arriver Exile, ils décampèrent en riant.
"Mais qui m'a foutu des abrutis pareils" soupira Exile et retournant sous la douche. "Et que je ne vous y reprenne pas !" cria-t-elle alors que les deux sacripants s'apprêtaient à recommencer.

Ben maintenant vous savez ce qui est arrivé. J'ai honte. Qu'ai-je fait pour mériter ça ? Enfin bref, bonne nuit à vous.

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